J'ai le plaisir de vous partager une actualité formidable qui fera du bruit en début d'année. Celle du ciné-concert que je réalise à destination du festival du film de la ville de Rueil Malmaison à destination du réalisateur Arnaud Desplechin.
Une aventure
L'aventure démarre par la ville de Rueil-Malmaison qui me mandate pour ce magnifique projet, celui d'ouvrir le festival de cinéma de la ville par une soirée dans laquelle se joue un ciné-concert.
Pour cela, les objectifs sont fixés par : Trouver les films qui iront à destination de la soirée et les accompagné des musiques originales revisitées, ré-orchestrées par mes soins.
Monter et musiquer !
Après le contact privilégié avec ce merveilleux réalisateur, les films me sont envoyés par la production Why not production. Après les avoir regarder plusieurs fois, il faut annoter chaque plan, chaque seconde, chaque action et/ou apparitions d'actrices et d'acteurs.
Un travail qui nécessite du temps et de la concentration pour aller au plus juste de ce que l'on souhaite raconter.
D'un autre côté, il faut récupérer les musiques. Et ici, ce n'est pas une petite paire de manche : Après Einaudi pour Nakache et Tolédano l'an dernier, cette année, il faut passer à Howard Shore et Grégoire Hetzel. Howard a eu la gentillesse de communiquer les partitions du film Esther Kahn et Grégoire Hetzel l'ensemble des autres. Les partitions étaient parfois simples et structurées, d'autre fois fines et complexes. J'ai été tout à fait stupéfait par la qualité d'écriture de Grégoire Hetzel, aux couleurs françaises et au langage Sardien. Les cordes sont très divisi pour pouvoir fournir une harmonie enveloppante. Les thèmes sont bouleversants, la harpe vient naître comme l'écume des vagues pour garnir quelques instants, le jeu avec le silence est maîtrisé et fait partie intégrante de la partition. En somme, un bonheur que je vous propose de venir entendre en "live" le 27 janvier 2023 au Théâtre André Malraux de Rueil Malmaison.
Une fois avoir regardé, annoté, le premier montage musique se fait et viendra segmenter les images, je traite d'abord la musique pour donner sens aux images. Même si, en amont le découpage des séquence se fait très précautionneusement pour respecter la narration. L'on passe donc de films pouvant durer 2H45 à 5 minutes de séquence, qui raconte les très grands moments du film.
Quelques plans m'avaient été évoqués par le réalisateur et quelques musiques par le compositeur. Je pense avoir tenté un alliage pour que cet instant les replonge dans l'écriture de leurs partitions respectives.
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